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L'Histoire
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« Peu à peu, invinciblement, la France combattante émerge de l’océan qui s’acharna à la recouvrir, et le monde y reconnaît la France. Quand, à Bir-Hakim, un rayon de sa gloire renaissante est venu caresser le front sanglant de ses soldats, le monde a reconnu la France. »
Général de Gaulle

« Général Koenig, sachez et dites à vos troupes que toute la France vous regarde et que vous êtes son orgueil. »
Général de Gaulle


Ordre Général adressé par le Général d’Armée Catroux aux officiers, sous-officiers et soldats de la Brigade à l’occasion de la visite qu’il leur fit à Sidi Barrani le 16 juin 1942

"Officiers, Sous-officiers, Caporaux, Brigadiers et Soldats de la première division légère :
Sous le commandement de l’intrépide Général Koenig, vous avez seize jours et seize nuits durant reçu sans faiblir le choc de plus en plus violent de l’ennemi. Chaque fois, vous avez brisé ses assauts puis, sortant de vos lignes, vous l’avez attaqué à votre tour en lui assénant des coups redoutables. Ni la marée des tanks, ni l’ouragan des Stukas n’ont entamé votre courage et vous n’avez abandonné la position confiée à votre honneur que lorsque le commandement de l’armée vous l’a ordonné formellement. Alors, vous vous êtes retirés en mâle arroi, guerriers faisant tête aux attaques, vous frayant une route sanglante et refusant de vous rendre.
Soldats de Bir-Hakim, par ces actions mémorables, vous avez ré ouvert avec éclat le livre des fiertés nationales, clos depuis l’armistice de 1940, où la France a, de tout temps, inscrit les titres de gloire de ses soldats. L’Univers entier y lit le nom de Bir-Hakim, hier inconnu, et exalte la vaillance de ceux qui l’ont rendu célèbre. La France ranime sa foi et son espérance à la flamme de votre héroïsme. Vos camarades britanniques vous prodiguent les marques de leur admiration. Et l’ennemi mesure l’échec que votre longue et ferme résistance a infligé aux plans orgueilleux qu’il méditait. Honneur à vous en qui a revécu pour l’orgueil de la France et l’édification du monde, l’esprit de Verdun. Et gloire immortelle à vos morts, tombés généreusement en holocauste pour la rédemption de la Patrie.
Le Général d’Armée Commandant en Chef Les Forces Françaises Libres du Moyen-Orient
Catroux

Le Général de Gaulle
Cite à l’ordre de l’Armée, pour les motifs suivants, les Corps et Unités ci-après :
1er Bataillon de Fusiliers-marins (D.C.A.)
Sous les ordres du Capitaine de Corvette Amyot d’Inville, s’est distingué au cours de la Campagne de Libye (février à juin 1942). A participé à toutes les colonnes mobiles qui ont harcelé l’ennemi avant l’offensive de mai 1942. Au cours des combats de Bir-Hakim, du 26 mai au 12 juin 1942, alors qu’il venait de recevoir un matériel nouveau, a fait preuve d’excellentes qualités techniques et de splendides qualités de discipline et de courage au feu. Pendant quinze jours, a défendu le ciel de Bir-Hakim. Attaqué journellement, à plusieurs reprises, par des raids de chacun 60 à 100 avions ennemis, n’a jamais cessé le feu au milieu des bombardements les plus denses. A subi de ce fait des pertes sévères. A abattu sept avions ennemis.
Au cours de la sortie de vive force de la nuit du 10 au 11 juin 1942, a sauvé une grande partie de son matériel, malgré les barrages de feu d’infanterie.

2ème Bataillon de Légion Etrangère
Section de la 1ère Cie. Anti-chars
Bataillon solide qui, avec la 3è Section de la 1ère compagnie anti-chars, sous les ordres de l’Aspirant Malfettes, constituait le centre de la résistance est de la position de Bir-Hakim.
Sous le commandement du Chef de Bataillon Babonneau, le 27 mai 1942, attaqué par une brigade blindée de la Division italienne Ariete, comprenant au minimum 70 chars, a reçu cette attaque avec le plus grand sang-froid, a laissé l’ennemi approcher à bonne portée des armes anti-chars, puis au cours d’un combat qui a duré environ 1 h. 30, a brisé l’attaque ennemie par ses feux ajustés, détruisant 35 chars dont certains avaient pénétré à l’intérieur du dispositif, fait 75 hommes d’équipage ennemis prisonniers parmi lesquels le colonel Commandant le 132èmeRégiment de chars, n’a subi que des pertes insignifiantes grâce aux travaux d’organisation du terrain réalisé sans relâche au cours des mois précédents.

1er Régiment d’Artillerie
Constitué par le chef d’Escadron Laurent-Champrosay  et sous les ordres de cet officier supérieur, s’est fait remarquer au cours de la campagne de Libye (février à juin 1942).
A fourni en permanence l’artillerie des colonnes mobiles qui n’ont cessé de harceler l’ennemi avant son offensive et a obtenu pendant cette période des résultats intéressants.
S’est admirablement conduit au cours des combats de Bir-Hakim (26 mai au 11 juin 1942).
Le 27 mai, a contribué largement à briser l’attaque d’une Brigade Blindée de la Division Italienne Ariete ; puis placé dans des conditions désavantageuses de combat, subissant presque sans arrêt des tirs de contrebatterie très puissants et des bombardements aériens massifs, ayant à supporter en outre le feu des armes lourdes d’infanterie ennemie, a répondu sans répit aux demandes d’appui de l’infanterie, n’a cessé de harceler l’ennemi et de casser ses attaques, malgré des pertes très sensibles en personnel et en matériel.
Au cours de la sortie de vive force de la nuit du 10 au 11 juin 1942, a sauvé une grande partie de son matériel, malgré les barrages de feu d’infanterie.
Animé par un chef de grande valeur, s’est attiré la reconnaissance et l’admiration de la 1ère Brigade française.

Bataillon de Marche n° 3
Belle unité indigène constituée en Oubangui Chari par le Chef de Bataillon De Roux, dès le ralliement au combat des Troupes de l’A.E.F.
Sous le commandement de cet Officier Supérieur puis du Chef de Bataillon Amiel, encadré par les militaires, fonctionnaires et colons de l’Oubangui animés d’un esprit magnifique, a pris une part glorieuse à toute les opérations militaires des Forces Françaises Libres dans le Moyen Orient de mai 1941 à juin 1942, a défendu avec acharnement un des secteurs les plus violemment attaqués, a maintenu ses positions malgré des pertes très lourdes, a réussi finalement à percer les lignes ennemies et à ramener 60 % de ses effectifs, lorsque l’ordre de repli a été donné.
Blancs et Noirs de l’Oubangui, étroitement unis, ont donné dans la Campagne 41-42 un bel exemple de patriotisme et de valeur militaire.
A ce jour, 143 militaires français sont morts pour la France en Afghanistan, en Somalie, au Mali ,au Levant et en Centrafrique
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