Le camp de l'Axe

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Le camp de l'Axe

L'Histoire
En application des directives données par le Führer, la Wehrmacht s'apprête, au printemps 1942, à lancer une gigantesque offensive, simultanément sur le front russe et la Cyrénaïque, elle doit lui donner la victoire. Dans ses instructions sur la « conduite ultérieure de la guerre », Hitler rédige lui-même les directives qui prévoient l'entrée à Bakou, le 25 Septembre, et la prise de Moscou un mois après, tandis qu'en Afrique du Nord, l'objectif est la main mise sur le Canal de Suez. Vainqueurs du Caucase et soldats de l'Afrika Korps ont rendez-vous quelque part en Proche-orient.

Dès la fin d'Avril 1942, le Général Rommel met au la point le plan d'opérations, en vue de la reprise de l'offensive pendant que se poursuit la réorganisation des Unités et de la logistique sur les positions qu'il vient d'atteindre. Son intention est de livrer combat à l'intérieur de la position Aïn-el-Gazala - Bir-Hakeim pour ôter toute possibilité de repli aux forces alliées qui l'occupent, et d'anéantir les Unités blindées britanniques concentrées dans ce secteur, puis de s'emparer de la place de Tobrouk par une attaque éclair.

Ce projet devait être mis à exécution dès les premiers jours du mois de Mai, par la pleine lune. Pour mener à bien cette bataille, alors que, une fois engagée, la Marine italienne ne pourra satisfaire les besoins de son armée, il réclame le renforcement des Unités italo-allemandes, un abondant approvisionnement en vivres, munitions, carburant, et un important appui aérien. Il veut pouvoir frapper fort et réussir d'entrée de jeu.

Hitler, ayant déclaré, dès Octobre 1941, que ''l'ennemi de l'Est battu ne pourra se relever'' , décide de donner à la Cyrénaïque le soutien des Armées de l'air en priorité, et de remettre à plus tard la conquête de l'île de Malte. Une limite est cependant fixée pour l'emploi de l'aviation, l'opération en Libye ne devra pas être prolongée au delà du 20 Juin. Toutes les unités aériennes en supplément et une partie de celles de Libye seront alors retirées pour participer à la guerre en Russie. Les moyens aériens ainsi accordés sont considérables, ils représentent une vingtaine de groupes d'aviation dont un tiers assure le contrôle aérien du champ de bataille et l'attaque au sol des unités terrestres, le reste est formé de bombardiers stukas pour la plupart.
Rommel, confiant dans le succès de l'opération d'anéantissement des forces adverses prévues en trois jours, fait paraître, le 20 Mai, son ordre d'attaque pour le jour X détaillant les mouvements préparatoires et insistant sur le maintien du secret.





Le 26 Mai l'ordre du jour du Commandant de l'Armée blindée ''Afrika'' paraît :

" L'Arme blindée d’Afrique passe aujourd’hui à une attaque décisive contre les forces mobiles britanniques de Libye. Nous rappelant les faits d'armes glorieux des mois de Janvier et Février, nous attaquerons et mettrons en déroute l'ennemi partout où il se présente. La qualité supérieure et l'ardeur au combat des soldats italiens et allemands, autant que la supériorité de notre armée, est une garantie certaine de victoire.Je compte que chacun à son poste, fidèle aux nobles traditions de sa propre patrie, et de sa propre armée, fera son devoir et se consacrera à une indissoluble fraternité d'armes.

Vive sa Majesté le Roi et Empereur d’Italie et d'Éthiopie.
Vive le Duce de l'Empire de Rome.
Vive le Führer de la Grande Allemagne.
Le Commandant Supérieur.
Rommel”

(1) Le jour X : terme militaire allemand, correspond au « Jour J français » et au « D day » anglais.

A ce jour, 143 militaires français sont morts pour la France en Afghanistan, en Somalie, au Mali ,au Levant et en Centrafrique
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